Accompagnement Phyto de l'enfant à l'adulte TDAH sur Montpellier.

Le TDAH peut avoir un impact significatif sur la vie quotidienne, tant pour les enfants et leurs parents que pour les adultes. Les enfants atteints de TDAH peuvent rencontrer des difficultés à l'école en raison de leur incapacité à se concentrer sur les tâches proposées, ce qui affecte les résultats scolaires ainsi que la confiance et l’estime de soi à long terme. Les interactions sociales peuvent également être compliquées en raison de l'impulsivité et de l'hyperactivité entraînant des problèmes relationnels, de rejet, des brimades, des conflits et de l’exclusion. Enfin, l’impact de ce trouble touche souvent la sphère familiale. Généralement, l’enfant TDAH demande plus d’attention, de temps et de patience aux parents : difficultés pour faire les devoirs, pour effectuer les tâches du quotidien, pour gérer un comportement intense, souvent excessif et fatigant pour les parents et la fratrie… autant de sources de conflits difficiles à vivre au quotidien.

Au fil du temps, ces défis peuvent persister à l'âge adulte. Les adultes atteints de TDAH peuvent éprouver des difficultés professionnelles en raison de leur capacité altérée à rester concentrés sur les tâches assignées. La gestion du temps et des responsabilités peut devenir un défi, affectant la productivité au travail et la vie personnelle.

Les relations personnelles peuvent également être impactées, car l'impulsivité peut entraîner des prises de décision hâtives, parfois dommageables pour les liens interpersonnels. La planification au quotidien peut devenir un défi, entraînant des retards et des oublis fréquents.

Cependant, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, les individus atteints de TDAH peuvent apprendre à gérer ces défis et à mener une vie épanouissante. L'éducation, le soutien thérapeutique et des stratégies d'adaptation peuvent contribuer à atténuer l'impact du TDAH sur la vie quotidienne, permettant ainsi aux individus de développer leurs talents et de réaliser leur potentiel.

Les approches conventionnelles de traitement pour le TDAH comprennent généralement l'utilisation de médicaments, tels que les stimulants (comme les psychostimulants) qui aident à améliorer la concentration et à réduire l'hyperactivité. Ces médicaments agissent notamment en inhibant la recapture du neurotransmetteur dopamine, ce qui a pour effet d’augmenter son temps d'action au niveau cérébral. En effet, l'une des origines des troubles attentionnels est la quantité insuffisante de dopamine. Au niveau du système nerveux central, la dopamine est responsable de notre énergie et de la motivation, elle régule l’humeur et la recherche du plaisir (circuit de la récompense). La dopamine est impliquée dans la vigilance, le comportement d’exploration et la dépendance. Ce qui expliquerait que les personnes atteintes de TDAH ont tendance à tomber plus facilement dans les addictions. En plus des médicaments, les interventions comportementales sont souvent intégrées, impliquant des stratégies éducatives et des plans d'intervention pour aider les enfants à développer des compétences sociales et scolaires. Les thérapies cognitivo-comportementales peuvent également être recommandées pour aider à gérer les symptômes et à améliorer les habitudes de vie. Les interventions éducatives, y compris les adaptations dans le cadre scolaire, telles que des salles de classe plus petites ou des plans d'apprentissage personnalisés (réduction du nombre des exercices, vérification de la compréhension des consignes, tiers-temps supplémentaire par exemple), sont couramment utilisées pour aider les enfants atteints de TDAH à réussir à l'école.

Le soutien, l'encouragement et la valorisation des réussites plutôt que de s’attarder sur les échecs de la part des parents et des enseignants sont essentiels dans la mise en œuvre de ces approches. Le traitement conventionnel du TDAH est souvent individualisé, avec une évaluation régulière pour ajuster les stratégies en fonction des besoins spécifiques de chaque personne. Bien que ces approches conventionnelles soient souvent efficaces, il est important de reconnaître qu'elles ne sont pas universellement adaptées, et d'autres options, y compris des approches holistiques, peuvent également être explorées en fonction des préférences et des besoins individuels.

Les troubles de l’attention et de la concentration ainsi que l’hyperactivité et l’impulsivité sont au cœur du problème. À ceux-ci viennent très fréquemment se greffer : des troubles du sommeil, une gestion émotionnelle compliquée, une grande variabilité dans l’énergie passant d’un surcroît d’énergie difficile à canaliser à un niveau de fatigue important, des difficultés dans la relation à l’autre et une mauvaise estime de soi…

Des stratégies phytothérapeutiques personnalisées peuvent être mises en place pour accompagner l’enfant ou l’adulte TDAH. Nous avons à notre disposition des catégories de plantes pertinentes comme :

• Les plantes adaptogènes agissent sur la concentration via l’apport de neurotransmetteurs tels que la dopamine : la rhodiola, la gentiane, le bacopa, l’éleuthérocoque…
• Les plantes du stress et de l’anxiété aident à gérer les tensions nerveuses et augmentent le GABA (système freinateur au niveau cérébral) tels que la mélisse, la passiflore, la fleur d’oranger, l’angélique…
• Les plantes du sommeil favorisent le processus de mémorisation en permettant le stockage et l’encodage des informations qui se réalisent lors de la phase de repos : la passiflore, la valériane, le lotier corniculé, la ballote, l’eschscholtzia, la camomille…

Pour stimuler la mémoire, l’olfaction est une excellente voie d'administration car le centre de l’odorat est en relation directe avec le système limbique qui gère la mémoire. L’aromathérapie offre des solutions intéressantes au travers d'huiles essentielles favorisant la concentration comme le vétiver, la coriandre, le romarin, le laurier noble, l’essence de citron ou encore des huiles essentielles apaisantes qui favorisent le calme et le sommeil tels que la lavande, le petit grain bigarade, la marjolaine à coquille, la camomille, l’essence d’orange…

Pour aider l’enfant ou l’adulte TDAH avec son émotionnel et améliorer son rapport à l’autre autant dans la sphère familiale, scolaire, amicale que professionnelle, nous pouvons faire appel au pouvoir subtil des fleurs. La florithérapie au travers des fleurs de Bach et des élixirs contemporains peut nous permettre de soutenir, d’équilibrer et de pacifier les émotions en travaillant par exemple sur l’impatience, la relation à l’autre, l’estime de soi, la colère, le sentiment d’injustice ou de rejet, la difficulté d’apprendre de ses erreurs…

La mise en place de conseils hygiéno-diététiques et l’apport de certains compléments alimentaires peuvent également participer à l’amélioration du TDAH. On citera de façon non exhaustive les vitamines du groupe B, C et D, les oméga-3 (EPA et DHA), ainsi que la choline présente dans la lécithine de soja, la phosphatidylsérine, la tyrosine et la glutamine pour optimiser la synthèse des neurotransmetteurs.

Avant tout, lorsque le diagnostic de TDAH est posé, il est pertinent de réaliser un dosage des métaux lourds (mercure, plomb, cadmium) qui jouent sur le comportement. Une cure d’une quarantaine de jours de coriandre a montré des effets pertinents sur leur élimination. Un dosage de la ferritine est également conseillé car les enfants TDAH sont régulièrement anémiés. Si l’analyse sanguine le révèle, une cure de bisglycinate de fer à 15 mg/jour a montré un effet significatif sur les capacités d’attention.

Éviter les produits sucrés, les édulcorants et les conservateurs (sucreries, soda, sirop, gâteaux et céréales industriels…), ainsi que les produits riches en graisses saturées (fast-food, sauces industrielles : ketchup, mayonnaise, béarnaise, plats préparés…). L'impact de ces produits sur l'agitation, l'anxiété, la difficulté à s'endormir et à mémoriser a été démontré.

Privilégier les sucres à faible indice glycémique et les acides gras polyinsaturés (huile de noix, colza, soja, lin… ; les poissons gras : sardine, maquereau, anchois, hareng…).

Ne pas sauter de repas, surtout le petit déjeuner. Il est recommandé d'avoir un apport en protéines sources de tyrosine, permettant la synthèse de la dopamine (neurotransmetteur impliqué dans le TDAH).

En revanche, réduire l'apport en protéines le soir, car cela peut nuire à l'endormissement en s'opposant à la synthèse de la sérotonine et de la mélatonine.

Adopter une alimentation de type méditerranéen, riche en fruits et légumes frais et de saison, en légumineuses, en poissons gras, en œufs, en viandes maigres et en laitages, en céréales semi-complètes, en fruits oléagineux et en huiles de première pression à froid.

Examiner d'éventuelles intolérances alimentaires qui pourraient être sources de dysbiose.

Chez l'adulte, une consommation excessive de café ou d'alcool entraîne une perte de minéraux et de vitamines indispensables à la mémorisation.

Le trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) est un trouble neurodéveloppemental caractérisé par des difficultés d'attention, d'hyperactivité et d'impulsivité. Des recherches récentes suggèrent que les neurotransmetteurs sérotonine et mélatonine pourraient jouer un rôle dans le TDAH, ouvrant la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques.

Sérotonine et TDAH

La sérotonine est un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l'humeur, du sommeil et du comportement. Des études ont montré que les personnes atteintes de TDAH ont souvent des niveaux de sérotonine plus bas que la moyenne.

• Dysfonctionnement des récepteurs à la sérotonine : Des recherches suggèrent que les personnes atteintes de TDAH pourraient avoir des récepteurs à la sérotonine moins sensibles, ce qui réduirait l'efficacité de la sérotonine dans le cerveau.
• Rôle dans l'inhibition : La sérotonine joue un rôle dans l'inhibition, la capacité à filtrer les distractions et à se concentrer sur une tâche. Un déficit en sérotonine pourrait contribuer aux difficultés d'attention et d'impulsivité observées dans le TDAH.

Mélatonine et TDAH

La mélatonine est une hormone qui régule le cycle veille-sommeil. Des perturbations du sommeil sont fréquentes chez les personnes atteintes de TDAH, et la mélatonine pourrait jouer un rôle dans ce lien.

• Production de mélatonine perturbée : Des études ont montré que les personnes atteintes de TDAH peuvent avoir une production de mélatonine perturbée, avec des pics et des creux à des moments inopportuns.
• Sommeil de mauvaise qualité : Un sommeil de mauvaise qualité peut aggraver les symptômes du TDAH, tels que l'inattention, l'hyperactivité et l'irritabilité.

Implications thérapeutiques pour les TDAH

Ces recherches sur la sérotonine et la mélatonine dans le TDAH ouvrent la voie à de nouvelles approches thérapeutiques :

• Médicaments agissant sur la sérotonine : Certains médicaments qui augmentent les niveaux de sérotonine ou améliorent la sensibilité des récepteurs à la sérotonine ont montré des résultats prometteurs dans le traitement du TDAH.
• Supplémentation en mélatonine : La supplémentation en mélatonine peut améliorer la qualité du sommeil chez les personnes atteintes de TDAH, ce qui peut à son tour atténuer les symptômes du trouble.