Protégez votre Thyroïde :
Évitez ces 8 groupes d'aliments néfastes à dangereux

Quels sont les aliments à proscrire en cas de dysfonction thyroïdienne ?

Hashimoto - Basedow : aliments interdits à base de gluten et laitages

Pesticides, insecticides dans votre alimentation

Dans notre quête d'une alimentation saine, il est crucial de comprendre l'impact des produits chimiques sur notre santé, en particulier sur le fonctionnement de notre thyroïde. Les perturbateurs endocriniens, présents dans de nombreux produits industriels, peuvent perturber l'équilibre hormonal de notre corps, affectant ainsi la santé de la thyroïde. Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques présentes dans de nombreux produits de consommation courante, tels que les pesticides, les plastiques, les cosmétiques, et même certains additifs alimentaires. Leur capacité à interférer avec le système hormonal peut avoir des conséquences néfastes sur notre santé, notamment en perturbant le fonctionnement de la thyroïde.

Il est donc essentiel de limiter notre exposition aux perturbateurs endocriniens en adoptant une alimentation biologique et naturelle autant que possible. Les aliments biologiques sont cultivés sans l'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques synthétiques, ce qui réduit considérablement notre exposition à ces substances nocives. En choisissant des aliments biologiques, nous réduisons également notre exposition aux toxines présentes dans les graisses animales. En effet, les toxines ont tendance à s'accumuler dans les tissus adipeux des animaux, ce qui signifie que les produits d'origine animale non biologiques peuvent contenir des niveaux plus élevés de substances nocives.

Aliments trop riches en iode

L'iode joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de la thyroïde, glande située à la base du cou. Cette glande produit des hormones thyroïdiennes, dont les plus importantes sont la T4 (thyroxine) et la T3 (triiodothyronine). Ces hormones régulent de nombreux processus métaboliques dans l'organisme, tels que la croissance, le développement, la production d'énergie et la régulation de la température corporelle.

L'iode est un composant indispensable à la production de la T4. En effet, il se lie à la thyroglobuline, une protéine produite par la thyroïde, pour former la T4. La T4 est ensuite convertie en T3, l'hormone thyroïdienne active, dans d'autres tissus de l'organisme.

Sans un apport suffisant en iode, la thyroïde ne peut pas produire suffisamment d'hormones thyroïdiennes, ce qui peut entraîner une hypothyroïdie. L'hypothyroïdie se caractérise par divers symptômes, tels que la fatigue, la prise de poids, la frilosité, la constipation, la peau sèche et des troubles de la concentration.

En cas d'hypothyroïdie

En cas d'hypothyroïdie, caractérisée par une production insuffisante d'hormones thyroïdiennes, un apport adéquat en iode est d'autant plus important. En effet, l'iode est indispensable à la fabrication de la T4 (thyroxine), hormone précurseur de la T3 (triiodothyronine), la forme active des hormones thyroïdiennes. Malheureusement, plus de 50% des Français souffrent d'une carence en iode. Pour combler ce déficit, il est important de privilégier des aliments riches en iode, tels que :

• Algues : dulse, wakamé, laitue de mer, nori
• Poissons de mer et crustacés : sardines, saumon, cabillaud, moules, crevettes...
• Oeufs et quelques produits laitiers

En cas d'hyperthyroïdie

- Si détection de la maladie de Basedow :

• Des études suggèrent que de nombreuses personnes atteintes de Basedow sont carencées en iode.
• Il est important de faire vérifier son statut en iode avant de limiter son apport.
• Si une carence en iode est confirmée, une supplémentation peut être bénéfique.

- Hors maladie de Basedow :

• Limiter l'apport en iode : le sel iodé, les poissons de mer, les algues et les laitages sont à limiter car ils peuvent aggraver les symptômes de l'hyperthyroïdie.
• Privilégier les poissons d'eau douce : ils sont généralement moins riches en iode que les poissons de mer et restent une bonne source de protéine.

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Produits ultra-transformés

Les aliments ultra-transformés, par leur nature artificielle, leur richesse en additifs et en nutriments néfastes, représentent un danger pour la santé de la thyroïde. En les bannissant de votre alimentation et en privilégiant des produits frais et naturels, vous contribuez à optimiser le fonctionnement de votre thyroïde et votre bien-être général.

Pourquoi les bannir ?

• Additifs alimentaires : perturbateurs endocriniens potentiels, ils peuvent interférer avec le bon fonctionnement de la thyroïde.
• Index glycémique élevé : provoquent des pics de glycémie, perturbant l'équilibre hormonal et l'absorption des nutriments essentiels à la thyroïde.
• Nature artificielle : dépourvus de nutriments essentiels à la santé thyroïdienne, ils ne font qu'apporter des calories vides et des substances nocives.
• Riches en mauvais gras : augmentent l'inflammation et perturbent l'absorption de l'iode, élément crucial pour la thyroïde.
• Teneur excessive en sel : favorise l'hypertension et l'accumulation de toxines, pouvant aggraver les troubles thyroïdiens.

A bannir de votre assiette :

• Plats préparés surgelés
• Conserves industrielles
• Biscuits apéritifs et autres snacks salés
• Sodas et boissons sucrées
• Céréales raffinées et barres énergétiques
• Pâtisseries industrielles et viennoiseries

Aliments goitrogènes et Soja

On entend souvent que les aliments goitrogènes, comme les crucifères (choux, brocolis, chou-fleur...), le cresson, le navet, le soja, doivent être évités en cas d'hypothyroïdie. En réalité, la situation est plus nuancée. Consommés crus, les aliments goitrogènes peuvent effectivement ralentir le fonctionnement de la thyroïde en perturbant l'absorption de l'iode, élément essentiel à la production des hormones thyroïdiennes.

En cas d'hypothyroïdie

Les aliments goitrogènes ne sont pas à diaboliser en cas d'hypothyroïdie. Une consommation modérée et cuite permet de profiter de leurs bienfaits nutritionnels tout en limitant leur impact sur la thyroïde.

Le soja peut avoir des effets goitrogènes, surtout en cas de carence en iode et de problèmes thyroïdiens. Il peut bloquer l'activité de la TPO, enzyme nécessaire à la fabrication de l'hormone T4. Cependant, des études suggèrent que les aliments à base de soja fermentés, comme le tofu lacto-fermenté ou le miso, pourraient avoir un impact moins important sur la thyroïde.

En cas d'hyperthyroïdie

Dans le cas de l'hyperthyroïdie, caractérisée par une surproduction d'hormones thyroïdiennes, la consommation d'aliments goitrogènes crus peut jouer un rôle modérateur en réduisant l'absorption d'iode par la thyroïde. Le chou kale, riche en nutriments et aux propriétés anti-inflammatoires, est un bon exemple d'aliment goitrogène bénéfique en cas d'hyperthyroïdie. En plus de son action freinatrice sur la thyroïde, il apporte du calcium bien assimilable, important pour lutter contre la diminution de la densité osseuse souvent associée à l'hyperthyroïdie.

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Aliments avec du mauvais gras

L'alimentation joue un rôle crucial dans le maintien d'une thyroïde en bonne santé. Parmi les nutriments à surveiller de près, les acides gras occupent une place importante. Pour une thyroïde en pleine forme, privilégiez une alimentation riche en oméga 3 et en sélénium, tout en limitant les acides gras trans, saturés et oméga 6 en excès.

Acides gras à limiter :

• Acides gras trans et hydrogénés : Présents principalement dans les produits transformés et ultra-transformés, ces acides gras augmentent le risque de maladies chroniques, y compris les troubles thyroïdiens. Lisez attentivement les étiquettes et privilégiez les aliments frais et peu transformés.
• Acides gras saturés : Excessivement présents dans les viandes grasses, les produits laitiers entiers, les aliments frits et les viennoiseries, les acides gras saturés favorisent l'inflammation et peuvent altérer le fonctionnement thyroïdien. Optez pour des viandes maigres, des produits laitiers demi-écrémés et des modes de cuisson sains.
• Acides gras oméga 6 : Bien qu'essentiels, un déséquilibre en faveur des oméga 6 par rapport aux oméga 3 peut s'avérer néfaste. Limitez les huiles de tournesol, de maïs et de pépins de raisin, et privilégiez les sources d'oméga 3.

Acides gras à privilégier :

• Acides gras oméga 3 : Essentiels pour la santé thyroïdienne, les oméga 3 ont des propriétés anti-inflammatoires et contribuent au bon fonctionnement de la glande thyroïde. On les trouve principalement dans les petits poissons gras (sardines, saumon, maquereaux), les huiles végétales de lin, de noix et de cameline.
• Sélénium : Cet oligo-élément joue un rôle crucial dans la conversion des hormones thyroïdiennes en leur forme active. Les noix du Brésil sont une excellente source de sélénium, avec une consommation recommandée de 2 par jour en cas d'hypothyroïdie.

Aliments riches en sucre et à index glycémique élevé

Gérez votre consommation de sucres avec attention, en privilégiant les sucres naturels des fruits et légumes entiers et en limitant les sucres raffinés et transformés. Optez pour des alternatives saines comme le sucre complet ou les édulcorants naturels en quantité modérée. N'oubliez pas que l'alimentation joue un rôle crucial dans la gestion des troubles thyroïdiens, mais qu'elle doit s'inscrire dans une approche globale et individualisée, en collaboration avec votre médecin ou un nutritionniste spécialisé.

Les sucres à index glycémique élevé, comme le sucre blanc, les céréales raffinées et les aliments transformés, provoquent une montée rapide de la glycémie, ce qui peut avoir des effets néfastes sur la thyroïde. Contrairement à l'idée reçue, l'hyperthyroïdie ne donne pas carte blanche à la consommation excessive de sucres. Si l'hyperproduction d'hormones thyroïdiennes peut entraîner une sensation de faim accrue, il est important de privilégier une alimentation saine et équilibrée pour éviter d'aggraver les symptômes et les complications de la maladie.

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Hakaru Hashimoto (1881 - 1934)

Hakaru Hashimoto (1881 - 1934) est un médecin japonais ayant décrit pour la première fois la thyroïdite de Hashimoto.

L'inflammation de la thyroïde, appelée thyroïdite, est une affection peu fréquente qui peut être causée par divers facteurs tels que le stress, une infection virale ou une prédisposition génétique. En cas de dysfonctionnement de la thyroïde, qu'il s'agisse d'hyperthyroïdie (surproduction d'hormones) ou d'hypothyroïdie (sous-production d'hormones), la prise en charge est assurée par un endocrinologue, spécialiste des troubles hormonaux.

La thyroïdite d'Hashimoto, une forme spécifique d'inflammation de la thyroïde, touche plus fréquemment les femmes, en particulier celles d'un certain âge, et présente souvent un caractère héréditaire. Bien que la fatigue soit un symptôme courant, elle est particulièrement marquée dans le cas de la thyroïdite d'Hashimoto.

À l'heure actuelle, il n'existe pas de traitement permettant de guérir définitivement la thyroïdite d'Hashimoto. Cependant, le traitement hormonal substitutif, pris quotidiennement et à vie, permet aux patients de mener une vie tout à fait normale. La pratique régulière d'activités physiques d'endurance, telles que la course à pied, la marche, la musculation ou la natation, favorise une meilleure circulation sanguine et oxygénation des cellules, contribuant ainsi à réguler l'activité thyroïdienne.